Baptisé N’Eco, le projet de deux étudiantes mulhousiennes,né d’une collaboration entre l’écosystème Industrie et numérique mulhousien KMØ et IBM, s’est hissé parmi les finalistes du challenge mondial « Call for Code 2020 ».
« Call for Code » – Top 4 européen pour une application mulhousienne baptisée N’Eco
Deux stagiaires de KMØ sur le campus de la Fonderie, Solène Moins et Fatima Zahra Abboud, toutes deux étudiantes en Licence Miage (Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) à l’Université de Haute-Alsace se sont engagées sur le challenge mondial Call for Code, mené par le groupe IBM.
Ce projet, qui s’attache au changement climatique à l’occasion du 75e anniversaire des Nations Unies, consistait à répondre à l’innovation et au développement d’une solution numérique pour la lutte
contre le réchauffement climatique ou le Covid-19.
Grâce à la création de leur application innovante, N’Eco, ces dernières ont porté leur projet dans le top 4 des solutions en Europe, dans le top 16 au niveau mondial et le seul en France parmi 210 000 autres idées.
L’application mulhousienne baptisée N’Eco est née d’une collaboration entre l’écosystème Industrie et numérique mulhousien KMØ et IBM.
N’Eco : une équipe 100 % féminine
C’est en 2018 que la Fondation Linux, les Nations Unies, et IBM s’associent avec David Clark Cause, le créateur du concours Mondial appelé « Call for Code » pour créer ce concours destiné à distinguer les meilleures solutions numériques qui permettront de lutter contre le réchauffement climatique. Pour les deux étudiantes, qui ont bénéficié de l’aide précieuse de Fabienne Buhler de KMØ et d’Éric Roussillon d’IBM, en y associant leur camarade Melissa Luttenschlager pour la partie design, il s’agissait de « trouver la bonne idée, produire un business plan, développer la solution, prévoir la promotion et le déploiement » et cela sur une période de
deux mois.
Cette équipe 100 % féminine a conçu la solution « N’Eco » qui s’adresse aux enfants de 9 à 12 ans et qui permet de les sensibilise de façon ludique aux gestes responsables dans différents pays car soulignent elles, « on n’utilise pas l’eau de la même façon en Indonésie qu’en France ».
Article rédigé par Jean-Marie VALDER – le 20 octobre 2020.