StationF, H7, KMØ… Ces friches industrielles transformées en campus numériques

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StationF, H7, KMØ..

Station F s’est installé dans une ancienne halle de fret, la Halle Freyssinet.

Les incubateurs et cités numériques poussent dans toutes les villes de France. Plusieurs d’entre elles utilisent les larges espaces délaissés par les grands groupes industriels du XIXème siècle. Suivez-nous pour un tour de France.

La Halle Freyssinet
La Halle Freyssinet avant que Station F reprenne les lieux. Crédit photo : Wikimedia/Mossot

Station F à Paris

Station F est le plus grand campus de start-up au monde. L’ incubateur est situé dans un bâtiment de 34 000 mètres carrés dans le XIIIème arrondissement de Paris. Il s’est installé dans une ancienne friche industrielle appelée la Halle Freyssinet. Le lieu était une ancienne halle de fret construite à la fin des années 1920 par l’ ingénieur français Eugène Freyssinet. L’architecte Jean-Michel Wilmotte s’est attelé à la tâche de la réhabilitation.

Euratechnologie à Lille

EuraTechnologies est installé au sein d’un campus numérique de 80 000 mètres carrés dans la friche industrielle LeBlan-Lafont à Lille (Nord). Le bâtiment est  » issu de la réhabilitation exemplaire de deux anciennes usines textiles Lafont et Le Blan construites respectivement en 1896 et 1900″, indique l’ incubateur. L’usine a déposé le bilan en 1989 et a été reprise par l’ incubateur vingt ans après.

La Halle Hemera à Bordeaux

Rue Fondaudège à Bordeaux (Gironde), l’ incubateur Héméra s’est installé sur l’ancien site de la marque de liqueur anisée Marie Brizard. Le bâtiment a été réalisé au XIXème siècle avec un style Eiffel. Le site était laissé en désuétude depuis 2008 « suite au déménagement des machines d’embouteillages en banlieue bordelaise ».
La réhabilitation a commencé en 2017.

 

La manufacture des tabacs de la Belle-de-mai

Au sein du pôle culturel de la Friche de la Belle-de-Mai à Marseille (Bouches-du-Rhône), la Manufacture des tabacs abrite l’ incubateur de start-up. Les trois bâtiments, construits en 1868 grâce aux plans de Désiré Michel, s’étendent sur 12 hectares. La manufacture était divisée en trois pôles : l’administration et les ateliers de fabrication, un lot pour la production et un troisième pour les magasins de transit. L’usine ferme en 1990 lorsque la production est transférée à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).

Une cité numérique à Bordeaux

Ce pôle du numérique à Bordeaux s’ installe sur 27 000 mètres carrés à la place de l’ancien centre de tri postal de Bègles, un quartier de la ville. Ce centre de  traitement de courriers date de 1978 mais a fermé en 2009 à cause de l’autonomisation des tâches. L’architecte Alexandre Chemetoff a conçu les nouveaux lieux.
Les premiers locataires de la cité sont arrivés en octobre 2018.

Lyon et H7

A Lyon, l’ incubateur s’est installé dans une vieille chaudronnerie de 1857. Anciennement appelée Halle Girard,
elle est rebaptisée H7 lorsque les start-up investissent les lieux début 2019.

Tours utilise les imprimeries Mame

C’est dans une ancienne imprimerie Mame, que les start-up « créatives » de Tours (Indre-et-Loire) se
retrouvent. Elle a été partiellement réhabilitée par le jeune architecte parisien Franklin Azz associé à Pierre-
Antoine Gatier pour créer la Cité de la création et du l’ innovation. Le site original de l’ imprimerie a été détruit
pendant la Seconde guerre mondiale mais a été reconstruit dans les années 1950. Le bâtiment fera l’objet de
la première utilisation en Europe d’une toiture en sheds d’aluminium préfabriqués.

Intérieur de la fonderie SACM. Crédit photo : Forcopar

Le KMØ en Alsace

KMØ sont installés dans les bâtiments B23 et B24 de l’ancienne fonderie de la Société Alsacienne de
construction mécanique (SACM) en plein centre de Mulhouse (Haut-Rhin). Le pôle numérique est situé au
niveau du point à partir duquel est calculée la distance de la ville. « Une ligne entre Mulhouse et Thann fut
préalablement inaugurée et servit de premier essai le 1er septembre 1839. Le départ de cette ligne se situe dans les locaux du bâtiment SACM, rebaptisé KMØ (kilomètre zéro) en 2014 », explique l’ incubateur. 11 000 mètres carrés sont dédiés au nouvel écosystème numérique alsacien.

Article (incomplet) : SYBILLE AOUDJHANE source l‘Usine Campus, publié le 18/08/2019

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